Desesperate Housewives, la vie dorée (ou pas) des femmes d'expatriés
Expatriée, c'est sympa, non ?
habiter dans un pays lointain qui fait rêver ses copines
- vivre dans un joli logement
- avoir du personnel de maison (bye bye ménage, repassage, corvées...)
- avoir une nounou à plein temps pour les enfants
- peut-être même un chauffeur, un jardinier, une cuisinière...
- avoir enfin du temps pour soi
- un bon confort financier
- des opportunités de voyages dans les pays alentours...
Bon, mon article est assez éloigné de la vie du voyageur "sac à dos" et les expatriés, on ne les rencontre pas beaucoup en voyage en fréquentant les guesthouses (quoi que...)... C'est une espèce un peu à part, pas toujours bien vue des locaux (pourtant ils contribuent à créer des emplois) et des voyageurs. Le portrait est un peu caricatural mais c'est pour vous faire réagir !
Je sais, mon article sera un peu polémique car je lis pas mal de blogs d'expatriées (et j'aime bien !) et leur vie me semble intéressante. C'est suite à ma rencontre avec B. (je ne veux pas lui faire perdre ses clientes !) à Hong Kong que l'inspiration m'est venue ! Il est français, grand voyageur, marié à une chinoise et a créé une entreprise dans le tourisme à Hong Kong où il vit depuis des lustres. Il est très critique vis à vis du cercle des expatriés privilégiés...
Qu'est-ce qu'un expatrié privilégié ? Celui qui est envoyé par son entreprise dans un pays étranger pour une période limitée (souvent 2/3 ans) et qui bénéficie d'un contrat français, d'assurances sociales françaises, de la location de son logement et des frais de scolarité des enfants au Lycée français payées par l'entreprise... C'est souvent un homme (quid de l'égalité hommes/femmes ?!) et sa famille le rejoint.
Ces expatriés hommes, B., les voit peu mais par contre son regard sur leurs femmes n'est pas toujours tendre.
- Elles s'ennuient ! Elles avaient peut-être un job intéressant qu'elles ont abandonné pour suivre leur compagnon. Sans boulot, déchargées des corvées ménagères, de la garde des enfants et avec un conjoint souvent absent (il est venu pour travailler, lui !), elles ont trop de temps libre.
- Elles râlent (un mal français) ! Les règles du pays, les horaires, le climat... Elles ne trouvent pas de bon pain, de vin ou de fromage.
- Elles traitent mal leur personnel ! Enfin, pas vraiment, mais elles adoptent facilement les normes en vigueur dans le pays. Et ce n'est pas toujours très social.
- Elles ne fréquentent que le cercle fermé des expats.
- Leurs enfants sont mal élevés ! Ils sont traités comme des rois par les nounous, ne fréquentant que des enfants d'expats et sont très gâtés.
- Elles n’apprennent pas la langue du pays. Pas besoin dans le monde des expats.
- Elles ne pensent qu'à faire les magasins et à organiser leurs week-ends et quelques voyages pour les vacances scolaires.
- Et en plus elles se plaignent ! Leur famille, leurs amis, leur métier...leur manquent.
Moi, ça me rappelle les épisodes de Desperate Housewives, pas vous ?!
Alors j'aimerais lire la contre-attaque des femmes expatriées ! Et la réaction des voyageurs. A vos plumes !