Je vois des « tours du monde » partout !

Le secteur du voyage se porte bien, et est en pleine expansion. Après une baisse du tourisme mondial, les voyageurs ont ressorti les valises et les sacs à dos pour repartir sur les routes du monde.

Je ne sais pas si c’est parce que j’ai très envie de repartir, ou si c’est la réalité, mais j’ai l’impression de voir des « tours du monde » partout. Vous savez comme lorsqu’on a envie d’avoir un bébé et qu’on voit des femmes enceintes à tous les coins de rue (seules les femmes qui ont vécu ça, me comprendront).

Le tour du monde est-il tendance ?

Autour de moi, des personnes ont décidé de se concocter un tour du monde pour leurs vacances annuelles. Oui, juste pour 5 semaines. J’étais sceptique mais en prenant connaissance de leur projet, je me dis que ce n’est pas si mal… Pas écologique, très éloigné du slow tourisme mais tentant quand même !

Les plus riches partent pour des croisières aériennes autour du monde ! Pourquoi croisière ? Parce que c’est le même avion, le même équipage de bord et les mêmes passagers qui seront présents tout au long du voyage. Comme sur les gros paquebots. Sauf que ces tours du monde via des croisières aériennes sont très rapides : 3 semaines pour aller sur tous les continents ! C’est court, non ?! 

Même les agences de voyages plus traditionnelles, comme Leclerc Voyages (leur publicité m’a inspiré ce post !) s’y mettent ! 

La course autour du monde

Même si on m’invitait, nul doute que j’accepterait de faire un tour dans le monde à la vitesse XXL (il faut tout expérimenter), mais je suis assez sceptique sur l’intérêt du voyage.

A part le fait de dire « j’ai fait le tour du monde »,  quel est l’intérêt de faire des très longs trajets enfermés dans un avion, de subir des jetlags constants pour aller au pas de course visiter et prendre quelques photos des sites touristiques certes très beaux, et très connus. Il me semble qu’on doit rentrés fatigués et déçus par cette course autour du monde. L’essence du voyage est ailleurs, non ?

Tout ça est très loin de la philosophie de notre tour du monde de 2010-2011 où au delà de la découverte des destinations, nous aspirions à faire une longue pause loin de notre quotidien, loin du monde du travail et de la sur-consommation.

La démocratisation des voyages permet à tout un chacun de s’ouvrir au monde, et c’est plutôt une bonne chose. Et pourtant, le tourisme de masse fait déjà bien des dégâts.

Le luxe du voyageur : prendre son temps

Un voyage pour moi, ça se savoure : avant, en le préparant, pendant, en le vivant pleinement et après, avec nos souvenirs. Et ça prend du temps ! La lenteur est toujours le concept que je préfère.

C'est de cette façon que j'imagine notre prochain tour du monde : long, loin et fait de rencontres, de découvertes et d'émerveillements. Je fais toujours l'éloge de la lenteur  .

Et comme lors de notre dernier périple au long cours, nous l'organiserons nous même :

• en achetant un billet Tour du monde ou avec des billets achetés au fur et à mesure pour avoir encore plus de liberté et les opportunités de billets à bas coût sont nombreuses.
• et en prenant une assurance voyage comme celle d'Axa assurance voyage. Indispensable, à mon avis car s'assurer contre les galère de voyage, ça peut servir ! En 2010-2011nous avions fait confiance à Axa et même si heureusement, nous n'avions pas eu besoin d'être rapatriés, nous avions utilisé à deux reprises l'assurance pour aller chez le médecin et le dentiste.

Pour les hébergements, nous verrons au fur et à mesure du parcours pour avoir plus de liberté de mouvement : rester plus longtemps lorsqu'on a un coup de coeur ou repartir plus vite quand les conditions ne sont pas optimales.

Dans un monde où les distances semblent rétrécies, où le prix des vols a diminué, où les low cost arrivent sur les vols long courrier, où le développement d'une économie parallèle"collaborative" permet de trouver des hébergements à moindre frais … le vrai luxe c'est d'avoir le temps !