Interview de Mathieu Mouillet auteur de La diagonale du vide

Pendant tout le mois de juin, nous fêtons les 5 ans de #EnFranceAussi, un rendez-vous inter-blogueurs fait pour (re)découvrir notre beau pays.

Pour cet anniversaire, je voulais absolument vous présenter Mat du blog Les voyages de Mat car son parcours et sa philosophie sont en totale adéquation avec #EnFranceAussi.

Après un tour du monde à vélo, il a parcouru la France à pied. Il retrace ce voyage dans La diagonale du vide, un livre à mettre entre toutes les mains. Ça tombe bien, il nous en offre deux exemplaires (voir ci-dessous).

Voici son interview.
 

Photo de Mathieu Mouillet

Photo de Mathieu Mouillet

Peux-tu te présenter ? 

Salut ! Mathieu Mouillet, globetrotter depuis une vingtaine d’année, blogueur depuis 4 ans, auteur depuis un mois d’un livre qui retrace mon dernier voyage à travers les espaces les moins peuplés de France : la diagonale du vide, un voyage exotique en France. 

Comment t’es venue cette passion du voyage ?

C’est comme une plante, elle a poussé progressivement, à force de l’arroser. À la fin de mes études, je suis parti trois mois en échange universitaire au Maroc avec quatre amis et une Opel Corsa. Une expérience très riche qui m’a donné envie d’en voir plus mais plus en immersion. L’idée de faire un tour du monde est née là-bas. Celui-ci s’est chargé de me convaincre que la vie sur la route, c’était la belle vie.

Raconte-nous un peu de ton tour du monde 

Je suis parti avec un ami pendant 18 mois à vélo pour pouvoir aller où bon nous semblait sans autre plan de vol que le nom des pays que nous souhaitions traverser. Sur place, nous enregistrions la musique que l’on trouvait un peu partout : dans la rue, lors de fêtes religieuses ou traditionnelles, en concert… C’était le véritable fil rouge du voyage. Et comme on trouve de la musique partout, c’était une thématique idéale pour se laisser aller aux hasards de la route. On a assisté à des prières au Népal, participé aux rencontres des musiques d’Asie centrale de Samarkand, enregistré des concerts arméniens, frétillé sur des rythmes cubains, gnawa ou sénégalais… En chiffre, ça donne 3 continents, 23 pays, 25000 kilomètres et une centaine d’heures d’enregistrements (certains sont à écouter ici)

Quelle est la genèse de ce tour de France ?

L’envie de France est née pendant le tour du monde. Partout où nous passions, on nous disait : « Pourquoi vous venez chez nous alors que vous habitez le plus beau pays du monde ? » Au bout de vingt fois, l’idée commence à faire son chemin.

J’avais donc prévu de finir mon tour du monde par un tour de France, avec l’idée de comparer l’accueil de ma chère patrie à celui qu’on m’avait réservé ailleurs – chaleureux et bienveillant. Mais je revenais de l’Afrique ensoleillée alors qu’en France, c’était l’automne pluvieux. J’ai remis ce projet à plus tard… 15 ans plus tard en fait.  

Pourquoi as-tu choisi de parcourir la France à pied ? 

Parce que je connaissais trop les travers du vélo : quand tu souffres sur une selle, tu as tendance à oublier l’environnement sublime dans lequel tu évolues. 
Mais c’était aussi une histoire de vitesse. Je voulais aller au rythme le plus naturel pour l’homme, celui qui permet de s’arrêter pour discuter avec quelqu’un, savourer le paysage ou grapiller quelques mûres.  
Et puis, à pied, tu suis des chemins qui sont au plus proche de la nature. Elle m’avait manqué, après dix ans passés à courir dans Paris. À titre personnel, j’avais besoin de ralentir le rythme.

Photo de Mathieu Mouillet

Photo de Mathieu Mouillet

Qu’est-ce que la lenteur apporte au voyage ?

Quand on va vite, il n’y a que la destination qui compte. Les trajets, en voiture, en train, en avion, sont des parenthèses dans le voyage pour relier un point A à un point B jugés (par d’autres) dignes d’intérêt… Je me souviens de roadtrips réalisés avec mes parents quand j’étais plus jeune et de l’ennui des trajets en voiture. Mon père conduisait, ma mère lisait à voix haute les explications des guides sur la prochaine étape. On était déjà dans l’attente de la suite. 
Quand on va lentement, ces temps de déplacement-là font au contraire partie intégrante du voyage. On est totalement immergé dans son environnement, on sent les odeurs de la nature, on entend le vent dans les feuilles, on ressent la pente, la terre sous ses pieds… On a un rapport physique avec le terrain, se déplacer n’est pas anodin. 
Surtout, on est ouvert à toutes les surprises de la route – à commencer par les rencontres -, on vit tout au présent. Il suffit d’une bonne rencontre pour te dérouter et donner à ton voyage une nouvelle tournure. Alors que la vitesse demande de prévoir et d’organiser, la lenteur apporte l’inattendu et la spontanéité. C’est vraiment la manière de voyager que je préfère. 

Quelles ont été tes plus belles rencontres ?

Pas facile comme question… J’en ai fait un paquet en un an et demi, dont une trentaine sous forme de portraits réalisés sous forme de diaporamas sonores. Chacun correspondait à une bonne raison d’habiter dans ces campagnes isolées de France et de s’y sentir à sa place…

Il y a ceux qui insufflent de la vie et du dynamisme dans la vie de leur communauté, comme Baptiste de la Quincaillerie numérique à Guéret ou Vincent et les loco-motivés d’Arvieu ; D’autres s’impliquent dans la sauvegarde de la nature, comme Martine et sa ferme pédagogique ou Dominique qui anime la ligue de protection des oiseaux et transmet sa passion pour les oiseaux dans la Meuse ; Les mystiques comme Radaal le chamane du Gers ou Dominique le gardien du Carmel de Moissac, sur le chemin de Compostelle…    

Ce qui était beau, c’était de rencontrer ceux qui avaient osé suivre leur petite voix intérieure et mener la vie qu’ils avaient choisie envers et contre tout. Le bonheur qu’ils dégageaient était communicatif.

Comment étais-tu perçu par les gens dans les campagnes et les villes que tu as traversées ?

Touriste, aventurier, sportif, photographe… Ça dépendait un peu de ce que les gens voulaient voir. Je me souviens que lors de ma dernière halte du voyage, à Street Art City, Sylvie qui avait oublié mon prénom avait écrit sur le tableau « le voyageur ». 

Quelles régions françaises ont eu ta préférence ?

Un voyage, c’est un tout. C’est difficile de dire telle région ou telle autre… Il y a trop de critères qui rentrent en ligne de compte, entre les attentes, la fatigue, la météo, les rencontres… 

J’ai des souvenirs fantastiques de la forêt des Ardennes au printemps. J’ai adoré les balades à travers champs dans la Meuse, cette atmosphère de bout du monde… La douceur de l’Yonne, avec ses vignobles et ses bons restaurants au bord de l’eau… Dans les Pyrénées et l’Aveyron, j’ai aimé l’esprit libertaire et je me suis fait de vrais amis. Dans le Cézallier, je me suis régalé de ces reliefs tout en rondeur qui lui valent le surnom de petite Mongolie. Le foisonnement de la vie associative autour du plateau de Millevaches, entre Creuse et Corrèze, a été également un moment fort du voyage. Street Art City dans l’Allier était une belle cerise sur le gâteau ! 

Photo de Mathieu Mouillet

Photo de Mathieu Mouillet

Est-ce que ce voyage a changé ton regard sur la France ?

Oui. J’ai vécu à Paris mais aussi en Province, j’ai étudié à Aix et à Nancy, mes grands-parents viennent du fin fond de la Marne et j’ai pas mal voyagé en France avec mes parents quand j’étais ado. Je pensais la connaître sous des angles différents mais je ne soupçonnais pas la diversité extraordinaire qu’on y trouve. 

La France, c’était l’alibi pour vérifier si, comme on le dit, « le voyage commence en bas de chez soi ». Avec de la curiosité, on peut voyager n’importe où, faire des découvertes, des rencontres étonnantes, s’émerveiller. C’est surtout mon regard sur le voyage qui a changé.

Plus loin, ça paraît toujours plus mystérieux et c’est vrai que c’est tentant d’aller chercher l’exotisme à 10 000 kilomètres. Je l’ai fait – et je le referai -. Fromage ET dessert ! Mais on sous-estime à tort les trésors qu’on peut trouver à 10 kilomètres de chez soi.

Qu’as-tu appris sur toi, la France et les Français ?

Quand je suis parti de Paris, tout le monde avait le moral dans les chaussettes. La France semblait filer vers un naufrage annoncé et inéluctable. Quant aux campagnes, le tableau qu’on nous donnait à voir, c’était paysans au bord du suicide, fermeture des usines et montée du Front National. 

Durant mon voyage, j’ai croisé une autre réalité moins spectaculaire mais pas moins vraie : dans ces territoires, des gens se retroussent les manches, prennent leur destin en main, se rassemblent et font bouger les choses à leur échelle, autour de chez eux. C’est moins glamour que les start-up qui font sauter la banque en deux ans mais ce sont aussi des gens qui changent la vie du pays, à commencer par la leur.

Avec l’envie d’y croire, on peut changer la vie d’un village et voir ça se mettre en place, c’est un cadeau. Ça fait du bien de voir des gens aimer ce qu’ils font, y trouver du sens. Comme dans le voyage, finalement, ce n’est pas tant la destination qui compte. Ce qui compte, c’est d’apprécier le chemin. Et de croire qu’il est possible d’y arriver. C’est la leçon d’optimisme que j’ai apprise à travers ce voyage et qui, je l’espère, transparaît en filigrane dans le récit. 

Tu avais déjà un blog pour t’exprimer. Un livre, c’est aussi une belle aventure ! Quelle est l’histoire de La diagonale du vide ?

C’est l’histoire d’un voyageur qui cherche à arriver. Au fil du voyage et des rencontres qui le jalonnent, il va s’apercevoir que le chemin n’est pas le moyen mais l’objet même de son voyage.

Quels sont tes prochains projets ?

Pour l’instant, j’envisage de retraverser la France pour raconter mon voyage et promouvoir le livre ici et là. C’est l’occasion de revoir ceux que j’ai croisés et qui sont depuis devenus des amis. Je cogite aussi à la manière de le faire exister sous forme vidéo, websérie, … J’ai ramené beaucoup d’images qui attendent sur un disque dur. Il est temps de les valoriser. Pour le reste, mes prochains voyages concernent différentes îles plus ou moins lointaines mais j’ai besoin d’y voir plus clair pour pouvoir donner des noms !

Le livre « La Diagonale du vide » de Mat à gagner

Mathieu vous offre deux exemplaires de son livre. Il suffit de commenter ce post et de commenter sur notre page Facebook #EnFranceAussi. (lien direct du post à commenter : ici

Tirage au sort le 15 juin.

Règlement à lire ici.

Mat et son voyage exotique #EnFranceAussi

Parce que tout le monde ne peut pas gagner, que cet ouvrage est vraiment sympa, et que Mathieu a besoin de gagner sa vie, sachez qu’on peut aussi acheter le livre sur le blog de Mat en cliquant sur ce lien : Commander le livre La Diagonale du vide.

Mat et son voyage exotique #EnFranceAussi

Des découvertes, encore des cadeaux pour les 5 ans du rendez-vous #EnFranceAussi

Et n’oubliez pas que l’anniversaire #EnFranceaussi dure TOUT le mois de juin. 

Voici le programme du week-end !

Aujourd’hui, Pierre du blog Mon Grand Est, nous invite à découvrir Ferette, un joli village du sud de l’Alsace, Demain, nous pourrons partir randonner autour du Puy de Dôme avec Lauriane du blog Un pied dans les nuages .

Et tous les jours de juin, d’autres découvertes #EnFranceAussi. Chaque article vous annoncera le suivant.

Allez lire les articles, il y a chaque jour des cadeaux à gagner !

 

 

EDIT

Les gagnantes sont les n°3 et 15 : Chacha aventurière et Anne

Cet article a 59 commentaires

  1. Tiphanya

    Exceptionnellement je tente ma chance pour gagner l’un de ses livres car j’adore son projet.
    Par contre tu invites à cliquer « ici » pour écouter des extraits des enregistrements audio de son tour du monde, mais il n’y a pas de lien dans le texte.

    1. Mat

      Bonjour Tiphanya 🙂 Je me permets de mettre le lien ici, en attendant qu’il soit intégré dans le texte (j’ai peut-être oublié de le donner ?) : https://soundcloud.com/letieou
      Bonne écoute ! Je vous recommande le brâme du cerf. Un moment magique…

    2. Sylvie

      Je vais le rajouter de ce pas !

    3. Sylvie

      Tirage au sort ce soir, tu as le n°1 !

  2. Patricia

    Super inspirant. Voilà un récit que j’aimerai bien voir rejoindre ma bibliothèque. Une idée comment se le procurer du côté Suisse ?

    1. Mat

      Bonjour Patricia. J’expédie partout dans le monde 🙂 Le dernier exemplaire a été envoyé au Nunavik, tout au nord du Québec !!! Donc la Suisse, c’est les doigts dans le nez. Le lien pour commander se trouve à la fin de l’article. Je fais même une dédicace si ça vos fais plaisir 🙂

  3. claire

    Ca donne envie de lire le livre. Je tente ma chance

    1. Sylvie

      Tirage au sort ce soir, tu as le n°2 !

  4. Mat

    Merci de mettre mon travail en valeur 😀
    La France vaut vraiment le détour !

    1. Sylvie

      Bravo pour ton travail ! C’est exactement ce qu’on se dit avec notre rdv #EnFranceAussi 🙂

    1. Sylvie

      Une belle aventure cette diagonale du vide !

    2. Sylvie

      Tirage au sort ce soir, tu as le n°3 !

  5. Pierre

    Ca laisse rêveur ce tour de France à pied. C’est quelque chose que j’aimerais aussi entreprendre un jour ! La France est magnifique !

    1. Sylvie

      Tirage au sort ce soir, tu as le n°4 !

  6. Paule-Elise

    Quelle interview inspirante ! Oui la France vaut vraiment le coup, même des régions méconnues ou sous-estimées. Merci Mat et merci Sylvie !

  7. Estelle

    Quel beau voyage à travers la véritable France, celle de la majorité des français. Son livre doit être très inspirant, déjà j’adore la couverture.

    1. Sylvie

      Tirage au sort ce soir, tu as le n°5 !

  8. On comprend pourquoi la France conserve la place de première destination touristique au monde. Du nord au sud, la France compte une variété infinie de paysages. La parcourir à pied, comme l’a fait Mat, en prenant tout son temps, doit être une superbe aventure ! Son livre me tente beaucoup, car j’aime beaucoup l’aventure aussi ! Merci Sylvie de nous l’avoir présenté !

    1. Sylvie

      J’adore son aventure, alors je partage :-). Tirage au sort ce soir, tu as le n°6 !

  9. tania

    très chouette itw
    la France est belle aucun doute là dessus
    quelle superbe aventure

    1. Sylvie

      Tirage au sort ce soir, tu as le n°7 !

  10. Cécile

    Je suis vraiment impressionnée cest un beau voyage et une belle phylosophie qui resort ici.
    J’irai acheter le livre c’est certain. Bel rencontres et beaux moment en perceptives

    1. Sylvie

      Tirage au sort ce soir, tu as le n°8 !

  11. Sabrina

    Bravo Mat. Que de belles expériences vécue.
    Y a pas, nous en avons de la chance de vivre en France. Je le réalise chaque jour.

    1. Sylvie

      Tirage au sort ce soir, tu as le n°9 !

    1. Sylvie

      Tirage au sort ce soir, tu as le n°10 !

  12. Que d’admiration pour ce projet (que je ne testerai pas à pieds mais qui me tente à vélo :p ) La couverture du livre est magnifique!

  13. Malicyel

    Forcément, étant #Teamsansvoiture, ce genre de projet me passionne toujours même si je n’ai pas forcément l’envie d’y passer autant de temps pour l’instant avec le taf 🙂

    1. Sylvie

      Tirage au sort ce soir, tu as le n°11 !

  14. Sylvie

    C’est vrai qu’on sous-estime souvent les beautés qui se cachent tout près de chez soi, en pensant que le plus beau se trouve « ailleurs » (Ce qui n’empêche pas d’aller loin aussi quand même 😉 )… C’est ainsi ça fait seulement 2 ans maintenant à peine que je découvre ma région, à pied, et à la journée. Mais comme on dit toujours : « Mieux vaut tard que jamais »… Perso je ne suis pas une adepte des voyages au long cours comme ça sur plusieurs mois, mais j’admire ceux qui le font et ont le courage de réaliser leur rêve. Alors bravo Mat ! Et merci Sylvie pour ce partage !

    1. Sylvie

      J’ai partagé car j’aime beaucoup ce voyage pas comme les autre ! Tirage au sort ce soir, tu as le n°12.

  15. Stephane

    Français ayant beaucoup voyagé en France et dans le monde, installé au Canada, je confirme que la France est un superbe avec un patrimoine d’une richesse inouïe. Il faut savoir l’apprécier à sa juste valeur! Bravo pour cette superbe interview et ce magnifique voyage finalement assez exotique quand même!

  16. Hagenbourger

    Article très inspirant. Ayant pas mal voyagé, je trouve que c est la multiplicité, la diversité des modes de transport, de leurs rythmes propres, qui rend possible la richesse des rencontres. À pied, à vélo, en moto, en voiture, en bus, en avion, en train, chaque mode a ses avantages et ses inconvénients, va faire découvrir de nouvelles facettes d’un pays, d’une région, d’une culture. Mais chaque partie du chemin est un élément du voyage. Bon voyage et bonne route donc. Valéry

  17. Un très bel interview et un voyage inspirant.
    La lenteur du voyage, le fait que le chemin n’est pas le moyen mais l’objet même du voyage, cela me fait songer à nos voyages en bateau.

    1. Sylvie

      Tirage au sort ce soir, tu as le n°13 !

  18. Caro

    Quel beau projet, bravo ! Article très inspirant… Moi qui aime les livres et le voyage, et encore plus les livres de voyage, je crois que cette lecture me plairait beaucoup !

    1. Caro

      Oups ! C’est réparé ! Et si trop tard, tant pis…

    2. Sylvie

      Tu as le n°17.

  19. Mathilde

    Quelle interview inspirante ! Sans avoir fait le tour du monde, j’ai souvent cherché à voyager loin et à négliger la France. Je commence maintenant à m’intéresser à mon pays et on peut dire que l’on a de la chance d’avoir une telle variété de paysages et un patrimoine aussi important. J’aime beaucoup la vision positive et optimiste que Mat veut apporter aux campagnes et je penses qu’elles en ont bien besoin !

  20. Hélène

    J’adore la philosophie du voyage de Mat, j’adore ses leçons de vie, j’adore le lire ! J’ai donc très très envie de lire son livre !

    1. Sylvie

      Tirage au sort ce soir, tu as le n°14 !

  21. Plume

    Je comprends ce qu il ressent (du moins je crois).
    Mes plus beaux voyages n’étaient pas ceux où on a vu du spectaculaire, mais ceux où on a pris le temps : en prenant le temps, on porte un regard différent sur ce qui nous entoure et le monde change (ou nous ?)
    Bref. J ai 2 projets : remonter la Loire à vélo et la route de st Jacques de Compostelle. Des que mes enfants seront assez grands, on met les voiles !!!

    1. Sylvie

      Tirage au sort ce soir, tu as le n°15 !

  22. Martine

    ça donne envie de faire pareil cette diagonale du vide!!
    Merci pour l’interview!

    1. Sylvie

      Tu as le n°16.

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