Place aux études à l’étranger : Sarah nous parle de l’année qu’elle a passée aux Etats-Unis.

Peux-tu te présenter ? Bonjour à tous ! Je m’appelle Sarah, j’ai 22 ans, je suis née dans une petite bourgade, enfin pas si petite que ça, nommée Charleville-Mézières que j’ai quitté dès mes 18 ans pour effectuer des études de communication à Paris. Après un DUT Information Communication, j’ai enchaîné avec une année de licence en fac à Paris 10 pour obtenir mon bac +3 mais aussi et surtout pour profiter de leur merveilleux bureau international en prévision d’un Master 1 en échange à l’étranger.

 

Dans quel pays es-tu allée pour tes études  ? Pour quelle durée ? Après la bien connue galère administrative, les déceptions, les surprises et un potentiel chance bien utilisé j’ai été sélectionnée pour étudier un an en échange à la New York University (NYU), à New York !

Erasmus ou non ? Je n’avais pas effectué d’année en Erasmus avant étant donné que mon objectif de toujours était les Etats-Unis.

Pour quelles études ? Master 1 Communication au sein de la Graduate School of Arts and Sciences de NYU.

 

Maîtrisais-tu déjà la langue du pays ? Oui, j’ai commencé à apprendre l’anglais à 11 ans, et dès le lycée j’ai choisi d’être en section européenne (cours d’anglais supplémentaires et cours d’histoire géographie en anglais), j’ai également choisi l’option anglais renforcé (littérature anglaise). Tout cela m’a bien aidé, car pour être accepté en année d’échange aux Etats-Unis, les universités américaines demandent généralement un score de 80/120 au TOEFL et NYU demandait 100/120. La maîtrise était donc obligatoire.

 

Quelles difficultés as-tu rencontrées ? Partir un an aux Etats-Unis c’est génial mais ça se prépare intensivement, tout commence par constituer un dossier pour qu’on soit éligible par  notre propre université, puis une fois approuvée, notre candidature est envoyée aux universités américaines et c’est alors 4 à 5 mois d’attente qui s’offrent à vous. Et c’est long, très long, surtout quand vous n’avez que ça en tête et qu’un plan de secours est inimaginable ! Et puis une fois le sésame annoncé, c’est l’attente des papiers officiels pour pouvoir obtenir le visa à l’ambassade américaine, et après ça on peut enfin souffler, penser à ce qu’on va mettre dans les valises et tout le reste !

Côté difficulté, même si on s’en éloigne votre université reste une plaie. 2 mois après mon départ, mon département m’a porté absente et défaillante car je ne venais pas en cours. Et ouï, ce n’est pas parce que votre fac et le bureau international vous envoient au bout du monde que votre département est au courant…

 

Es-tu satisfaite de la qualité des cours  ? Les cours étaient totalement différents et j’ai l’impression d’avoir bosser et appris plus en an aux Etats-Unis qu’en 3 ans en France. Ma semaine se composait de 4 cours de 2h, néanmoins j’avais chaque semaine pour chaque matière des lectures, des libres à préparer et de nombreux essais à rédiger. Enormément de travail mais qui rend les cours fluides puisque les cours sont surtout des discussions entre étudiants, dirigées par un professeur et basées sur les lectures du jour.

En conclusion, la tonne de travail m’assommait, je n’ai pas cocher toutes les cases de ma Wish List de toutes les choses que je voulais faire à NYC et aux Etats-Unis en général mais cette implication dans les cours m’a comblée intellectuellement et personnellement.

 

Comment as-tu financé ce séjour ? J’ai pu bénéficier de la bourse du Conseil Général d’Ile de France offerte aux étudiants partant étudier à l’étranger grâce à leur université (critères établis sur ressources) et mes adorables parents m’ont aussi énormément aidé, sans eux je n’aurais pas pu poursuivre mon rêve.

 

 

Quel type de logement as-tu trouvé ? Durant la réunion de préparation du départ dans les locaux de NYU à Paris, il nous a été clairement annoncé qu’il ne valait mieux pas demander de chambre d’étudiants, en tant qu’étudiant en échange on aurait sûrement les plus anciens bâtiments qui ne valent pas leur coût. J’ai donc opté pour la colocation. Tout se base sur Craigslist aux Etats-Unis et ce n’était pas vraiment facile. A mon arrivée, je m’étais donné 4 nuits en hôtels pour trouver, c’était ce qu’on m’avait conseillé. Malheureusement, 2 jours après mon arrivée, la côté est était en alerte ouragan, les gens avaient donc prévu de se cloitrer et non de faire visiter leurs appartements. J’ai donc fait appel aux services d’une agence immobilière franco américaine (NY Habitat) où j’ai été reçu par un français (rassurant quand on cherche un appart’), l’après-midi je visitais des chambres, le soir même j’emménageais à Brooklyn. Les frais d’agence était raisonnables, j’étais peut-être à 45min en métro de NYU mais j’avais un toit, une chambre avec petit déjeuner et dîner compris. 3 mois après et après de longues recherches et visites j’emménageais dans une nouvelle chambre dans l’East village à Manhattan, à 10 minutes à pied d’NYU, pour un prix de rêve.

 

Qu’est-ce que ça t’a apporté ? Tout ! Concrètement, cette année a changé ma vie puisque j’ai pu bénéficier d’une extension de visa pour rester aux Etats-Unis et surtout rester avec mon American Boy rencontré 2 mois après mon arrivée. Je vis désormais dans les environs de Washington et m’occupe de la communication et de la présence sur les réseaux sociaux de deux entreprises. Il me reste un an à faire en France pour valider mon master, mais pour l’instant l’expérience professionnelle aux Etats-Unis qui m’a tendu les bras à surpasser l’envie de revenir en France pour finir mes études, du moins pas toute de suite.

 

Gardes-tu des amis internationaux rencontrés pendant cette expérience ? Oui je suis toujours en contact avec des camarades de classe et autres étudiants internationaux que j’ai rencontré à NYU, j’ai d’ailleurs hâte de passer un petit weekend à NYC pour les revoir !

 

Recommanderais-tu de tenter cette expérience  ? Pourquoi ? Quels conseils ? Partir à l’étranger pour améliorer ses langues étrangères est définitivement le meilleur moyen de progresser, s’immerger dans une autre culture permet aussi de devenir un couteau suisse toujours capable de s’adapter à la situation. L’aventure n’a pas toujours été facile mais je ne regretterai jamais ces 10% de temps passé à galérer administrativement pour ces 90% de pur bonheur, de rencontres et bien plus encore ! Je fête aujourd’hui ma première année passée aux Etats-Unis, je n’ai jamais été aussi heureuse, aussi épanouie !

 

Est-ce ça t’a donné envie de voyager, ou de t’expatrier ? Où ? Les Etats-Unis, c’était un rêve, j’ai grandi avec des séries américaines, j’étais fan de Sex & the city, résultat, je voulais jouer ma Carrie Bradshaw ! A 17 ans, je suis partie 3 semaines à NYC en séjour linguistique, je vivais avec d’autres français chez une famille à Brooklyn,  j’avais cours le matin au 63e étage de l’empire state building et l’après-midi on visitait les hot spots de la grosse pomme où on était libres de faire ce qu’on voulait. Je ne suis pas revenue la même de ce voyage, j’avais murie et je n’avais qu’une idée en tête : y retourner. En 2009, j’ai ainsi fait une transamerica par le sud de NYC à Los Angeles en passant par Washington, la Nouvelle Orléans, Houston, le Grand Canyon, Las Vegas… En 2010, j’ai fait la même chose mais par le nord et le Canada, de NYC à San Francisco. Ces deux voyages m’ont fait découvrir une culture américaine si diversifiée, des paysages si différents, des comportements si surprenants : je suis tombée amoureuse du pays et je voulais désormais expérimenter la vie américaine. Quand on s’y rend en touriste, tout est beau, on a l’argent, on est en hôtel, on ne s’occupe de rien, y vivre est différent. La culture américaine reste bien différente de la culture française même si la mondialisation a rapproche les deux.

Mon rêve est désormais d’être une expatriée mais entre les Etats-Unis et la France, j’aime vivre ici mais la France me manquera toujours…au moins pour le fromage !

 

Peut-on lire ton parcours sur un blog ? Oui, vous pouvez retrouver mes découvertes, mes voyages, mes petites histoires de mon année à NYC sur Chroniquesdefrenchie.blogspot.com ! Je ne suis peut-être plus basée à New York mais je blogue toujours et relate toujours mes aventures et voyages pour faire voyager mes petits Frenchis adorés !

 

Vous pouvez également me suivre sur Facebook : Chroniques de Frenchie

 

Vous avez fait vos études ou un stage à l’étranger, et vous êtes d’accord pour répondre à ces mêmes questions, contactez-moi.

 

Cet article a 3 commentaires

  1. Sylvie

    Sarah a laissé un commentaire intéressant sur Hellocoton au sujet des frais de scolarité. Je le mets en commentaire :
    « Les possibilités d’échange dans les universités françaises sont surtout très nombreuses et nous offrent de réels chances d’expatriation sans justement les fameux coûts financiers et les emprunts parce que bon un an à NYU en Graduate c’est quand même 55 000 $, ça fait un peu cher l’American Dream d’un an ! »

  2. Nora

    Salut!
    Je voulais savoir si tu connaissais des organismes qui pourrait m’aider à continuer mes études à l’étranger et s’ il y a des formations de deux ans après le BAC, car après mon BAC j’ai arrêté les etudes et je souhaiterais les reprendre mais à New york grâce à une formation diplômante en 2 ans.
    MAis je ne sais pas vers qui et où me tourner…:(( donc si t’as n’importe quelle infos let me know ;))
    Thkkkssssss

  3. Capucine

    Hey c’est ma copine de lycée !
    Le monde est petit !
    Tomber par hasard sur son ITW alors ça, c’est dingue !

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